Les paupières encore collées, je réalise qu’il ne me reste plus que quelques jours avant de retourner en formation, là où nous sommes censés entrevoir qui nous serons. Honnêtement, ce que je sais là maintenant, c’est que mon café est bon et que Tack m’a apporté une pause « culturelle ».
Tack n’est autre qu’une pépite, un journal pensé et conçu par les étudiants de l’université Bordeaux Montaigne, pour les étudiants (mais pas que) qui ne demande qu’à grandir et se déployer dans vos mains, avec votre café.
Je constate qu’en ce moment, tout est virtuel. Nous essayons de trouver des alternatives pour faire vivre la culture (le spectacle vivant, les expositions, les musées, etc.) hors les murs et cela se traduit majoritairement par le numérique, internet, les conférences en ligne,…
Je prends conscience en regardant cette 1ère page de Tack, vive, colorée, et en quelque sorte libérée (artiste sur instagram @kiletdraw) . Que nos pratiques culturelles ne seront plus aussi concrètes, pleines de sens, belles et partagées. Pour le moment, elles répondent à un vide, le numérique rempli ce vide, mais c’est une certaine neurasthénie qui me remplit. Je suis fatiguée d’entendre « le numérique est une solution ». Certes, oui, il a ses avantages et aussi ses inconvénients.
Ce matin, en lisant Tack, j’ai réalisé que les œuvres des artistes illustrant le journal étaient les premières illustrations que je voyais en format papier depuis bien longtemps. Les puristes diront qu’il s’agit d’une reproduction, que ça n’a rien de comparable. Moi, je leur dis que grâce à Tack, j’ai eu un déclic, je ne veux pas vivre à travers un filtre numérique, je ne veux pas m’habituer, je ne dois pas m’habituer.
Tack est ma piqûre de rappel. Laissez-moi vous nommer quelques points qui font de Tack une revue nécessaire pour les étudiants, et pas que :
– Des illustrations détonantes, qui ne demande qu’à être débattues entre lecteurs (ou pas).
– Des chroniques et des critiques agréables, mais aussi, percutantes.
J’en retiens particulièrement une, que je vous invite à lire en prenant le temps, « Osons parler de racisme », de Mayli (N°11 – OSEZ)
– Une gratuité de qualité. En effet, c’est gratuit !
– Nous avons accès à un échantillon des curiosités. Tack n’est ni trop, ni pas assez. Tack est un essentiel vital culturel qui pendant quelques minutes te permet d’entrevoir tout ce que tu ne vois plus : une histoire sérisée, des œuvres, des actualités critiquées et j’en oubli certainement.
Ce journal est un élan culturel, une initiative jeune, de qualité et pleine d’espoir. Elle ne remplit pas un vide, elle met en avant une chose primordiale : la culture, les Arts, la parole, ça se partage.
J’espère, vous avoir fait entrapercevoir pourquoi Tack m’a donné un coup de pied au cul. J’ai « OSEZ » Tack et je ne regrette pas.
Je remercie chaleureusement Noémie, Bastien et Théo, qui m’ont accordé du temps et beaucoup de patience. Ainsi que toutes les personnes qui gravitent autour de Tack pour leur travail et leur énergie.
Tack n’est pas qu’un journal, des podcast, des expo et tant d’autres choses existent, je t’invite à aller voir leur compte instagram @tack_journal et leur site internet : https://lejournaltack.com/.